Le titre du journal inquirer de ce jour etait."des millions de philippins ont faim ".
Le but de cette premiere visite des sites etait de voir et de comprendre la situation des personnes affectees par le supertyphon et de connaitre leurs besoins urgents pour continuer à les soutenir.
Une premiere partie de notre travail fut de preparer quatre cents sacs avec du pain en tranche, petites conserves et produits d'hygiene tels savons, dentifrice...etc..huit cents litres d'eau et quatre cents sacs de medicaments de base tels paracetamol, sirop pour la toux, betadine...
Le lendemain le lever fut à 3h du matin, ce qui est assez matinal pour moi. Nous voulions arriver au lever du soleil dans la zone affectee.
Aux aurores nous etions encore dans un environnement verdoyant, avec des maisons debout et des arbres fleuris ou tout etait calme.
En peu de kilometres, nous passames dans un paysage de fin du monde ou pratiquement tout etait detruit : des arbres coupes au milieu de la route, des lignes electriques et telephoniques jonchant le sol apres avoir accompagnees la chute des poteaux. Pour les maisons, nous nous posions la question " ou etaient les maisons car il n'y avait que des bouts de bois qui s'etaient amoncelés Nous ne pouvons qu'etre tristes mais aussi conscients que le dechainement de la nature peut etre terrible. Elle peut reprendre rapidement ce qu'elle nous donne.
Apres avoir traverse des villages devastes ou pratiquement plus rien ne restait debout, nous arrivames dans une petite ville dans le nord de Passi dans l'ile d'iloilo.
C'etait la premiere fois qu'une ONG se rendait dans cette petite ville. L'ecole comme beaucoup d'autres rencontrees lors de notre periple etait fort abimee ( une partie du toit arrache, les tables et les chaises eparpillees dans toute la classe ). Le maire esperait recommencer l'ecole cette semaine meme dans des conditions difficiles.
Les habitants firent calmement la queue pour recevoir leur colis. Ils ne manquèrent pas de nous remercier et de vous remercier, car nous ne pouvons rien faire sans votre genereuse contribution.
Demain deuxieme etape de notre visite.